Influenza aviaire : La CFA apporte tout son soutien aux éleveurs touchés !

Influenza aviaire : La CFA apporte tout son soutien aux éleveurs touchés !

Influenza aviaire :

La CFA apporte tout son soutien aux éleveurs touchés !

Les indemnisations et la reprise de l’activité au cœur de nos préoccupations

 

Avec ce nouvel épisode d’influenza aviaire en 2021/2022, la filière volaille est victime de la plus grave crise sanitaire de son histoire, malgré des règles de biosécurité strictes appliquées par les éleveurs.

 

Au 12 avril 2022, la France comptait 1.255 foyers en élevage. L’impact sur la production est considérable, touchant tout type d’élevage et toutes les espèces (poulets, dindes, pintades, canards à rôtir, canards gras, poules pondeuses, standard, label rouge mais aussi cailles, pigeons, gibier de chasse...). Le maillon sélection-accouvage a été aussi lourdement impacté, remettant en cause le potentiel de redémarrage de la production pour les différentes espèces et même l’approvisionnement en poussins et canetons en zone indemne.

 

Aujourd’hui, il est primordial que les zones soient assainies le plus rapidement possible pour favoriser une reprise de la production dans les meilleurs délais et conditions sanitaires possibles.

 

L’impact économique et psychologique sur les éleveurs de cette crise sanitaire sans précédent est dramatique. En effet, certains sont touchés pour la deuxième, troisième voire quatrième fois ! Des éleveurs sont anéantis et avec des perspectives de reprise incertaines.

 

La CFA apporte tout son soutien aux éleveurs et continue à travailler avec l’Etat et les interprofessions afin d’agir au plus vite pour les indemniser et prendre en charge les pertes économiques de non-production. Elle salue par ailleurs le travail réalisé sur le terrain depuis le début de ce nouvel épisode par la filière ainsi que par les services de l’Etat pour gérer la crise.

 

Cette crise sanitaire est sans précédent ! Il est donc primordial que la prise en charge des pertes économiques soit plus importante. De plus, la durée de prise en charge des pertes économiques doit être adaptée au potentiel de reprise des différentes espèces.

 

« Les dispositifs d’indemnisation du préjudice sanitaire et des pertes économiques dus à la non-production mis en œuvre lors des crises précédentes doivent être reconduits et réévalués. » explique Jean-Michel Schaeffer, « La CFA reste aux côtés des éleveurs et leur apporte tout son soutien. ». Compte tenu des dégâts engendrés qui fragilisent le potentiel de reprise, « les mesures prises pour permettre une reprise sécurisée de la production, et une indemnisation à la hauteur des pertes, devront être complétées par la mise en œuvre, avec les pouvoirs publics, d’un plan de sauvegarde génétique pour nos espèces les plus touchées par la crise. »

Jean-Michel Schaeffer /