Les éleveurs de volailles et de lapins à bout de souffle : un avenir à débloquer !

Les éleveurs de volailles et de lapins à bout de souffle : un avenir à débloquer !

Les éleveurs avicoles et cunicoles font le constat amère et unanime : une situation difficile due à un manque de revalorisation des prix de reprise des animaux.

En effet, la rémunération des producteurs n’intègre pas suffisamment l’évolution à la hausse de l’ensemble des charges (bâtiments, énergie, main d’œuvre, animaux, assurances, prestations comptables…). Cela entraîne une dégradation de la marge des producteurs.

On note pourtant une forte dynamique de marché en volaille et en œufs, mais une tension sur la production, y compris en lapin à certaines périodes. Une situation paradoxale !

Pour répondre à la demande et assurer notre souveraineté alimentaire, nous avons besoin d’éleveurs : maintenir les producteurs en activité, faire face au renouvellement des générations, attirer de nouveaux éleveurs et construire des poulaillers. Pour y arriver, les éleveurs ont besoin de rémunération, gage de perspectives d’avenir.

La CFA demande une revalorisation immédiate des prix payés aux éleveurs de volailles, de volailles reproductrices, de poules pondeuses et de lapins, et sur l’ensemble des productions, standards, Label Rouge et Bio. Nous prenons acte d’initiatives de revalorisation qui s’engagent dans certaines régions, pour certaines productions, mais ce n’est pas suffisant.

« La demande en poulet et en œufs explose, l’offre s’essouffle : c’est un paradoxe insupportable dû à un manque de rémunération des producteurs ! »

Jean-Michel Schaeffer, Président de la CFA /

« Les éleveurs veulent produire afin de répondre à la demande mais aussi pouvoir vivre de leur métier. Une revalorisation urgente des prix de vente est indispensable ! Il en va de l’avenir des filières avicoles et cunicole françaises. »

Isabelle Leballeur, Secrétaire Générale de la CFA /