Influenza aviaire : indemnisations et vaccination L’urgence de la prise en charge par l’Etat !
Les éleveurs de volailles de chair, poules pondeuses, palmipèdes gras et gibier de chasse à plumes ayant subi les conséquences des foyers d’influenza aviaire hautement pathogène entre août 2024 et janvier 2025 attendent toujours les indemnisations économiques de l’Etat.
L’entrée dans la période critique de l’automne-hiver où la pression virale est renforcée par les migrations de la faune sauvage a entraîné une recrudescence des foyers depuis le 10 octobre 2025, malgré les mesures de biosécurité et les protocoles sanitaires scrupuleusement respectés par les éleveurs.
Les producteurs non touchés directement par un foyer mais situés dans des zones de restriction subissement des conséquences économiques très importantes dues notamment à des arrêts de production ou des reports de mise en place.
Il est insupportable de ne pas avoir de réponse de l’Etat quant aux indemnisations économiques des producteurs qui subissent les conséquences des foyers d’influenza aviaire dans les périmètres réglementés.
La CFA demande la reconduite du dispositif d’indemnisation économique à l’identique pour les éleveurs touchés en 2024-2025 et par le nouvel épisode en cours.
Ces mesures sont indispensables pour la survie et de la poursuite de nombreuses exploitations avicoles françaises car leur trésorerie est fragilisée. Certaines ont déjà été durement touchées lors des précédentes épizooties.
La vaccination contre l’IAHP est un outil complémentaire essentiel aux mesures de biosécurité mises en œuvre par les éleveurs de canards pour limiter la diffusion du virus. Son financement reste un point central. Des pistes d’amélioration ont trouvées par les interprofessions et l’Etat afin de réduire le coût global de la vaccination. Elles concernant principalement les postes financés par l’Etat.
La CFA demande que l’Etat respecte sa contribution prévue à hauteur de 40 %. Les filières canards sont déjà très fortement impactées économiquement par la diminution de 70 % à 40 % de la prise en charge de l’Etat.
Les aspects économiques sont des éléments importants et indispensables dans la gestion de la crise pour éviter le désordre sanitaire.